Bakou/Climat : La Conférence des parties (COP29) des Nations Unies , la France et Azerbaïdjan s’opposent.

Des cinq (05) pays ne participerons pas la COP29 de Bakou pourquoi ?.

Depuis 2019, c’est la première fois que Macron va manquer une COP, une conférence sur le climat. Une conférence sur le climat dure, généralement deux semaines. Une semaine consacrée aux négociations entre les différents acteurs et la deuxième aux ballets des chefs d’État. À l’occasion, la conférence leur offre une tribune pour raconter, comment, chacun imagine la terre après les changements climatiques.

Le Président Macron, adore cet exercice comme beaucoup, même si, à l’arrière-plan, il y a des choses impossibles à vérifier. Ils sont nombreux à se priver cette fois-ci de ce spectacle. Pas pour les mêmes raisons, bien évidemment. Macron n’a pas souhaité se rendre à Bakou parce que rien ne va depuis quelques temps entre Paris et Bakou. Et pour cause le conflit frontalier entre Azerbaïdjan et l’Arménie. Les deux réclament leur souveraineté sur le Haut-Karabagh. Ça a été violent.

L’armée Azerbaïdjanaise a écrasé en quelques jours toutes les velléités de rébellion. Macron n’a pas aimé et n’a pas manqué de le notifier. Le dictateur Azerbaïdjanais n’a pas aimé non plus cette prise de position. Pour le français, pas la peine d’aller à Bakou. Non seulement, il n’y va pas, il a aussi demandé aux français et surtout aux journalistes de ne pas y aller. Il sait que les dictateurs sont imprévisibles. Lui gâché ainsi un sommet qu’il compte l’utiliser pour masquer ses côtés sombres, c’est un crime. Comme réaction IIham Aliyev attaque le passé colonial de la France avec ce qu’il a laissé comme horreurs. A Paris, on a fait la grimace à l’évocation de ce passé.

La ministre de la transition écologique qui s’apprêtait à se rendre à Bakou, décide, elle aussi de rester à la maison. Sur un ring ce combat est déséquilibré , IIham Aliyev est un semi-lourd et Macron dans la catégorie des poids plumes. Ces deux-là ont de ce fait donner la preuve que leurs propres intérêts vont au-delà d’un quelconque réchauffement climatique, qui de jour en jour décime des vies.

Crédit carbone: un deal climatique grotesque:

Le pétrole et le gaz sont un  » cadeau de Dieu ». Voilà ce qui sort de la bouche du Président de l’Azerbaïdjan, hôte du sommet sur le climat. Il préfère le vieux machin généré par le protocole de Kyoto, le crédit carbone au lieu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pays producteurs, entreprise de production d’énergie fossile ont jubilé. Or, ces deux dernières années, selon Coperniciums ont été les plus chaudes. Si on ajoute à  » forer à tout va » de Trump, tous les objectifs de réduction seront compromis, et la planète laissée au bon vouloir du réchauffement climatique. Même si ça passe cette décision de crédit carbone, il n’y a que les pays forestiers qui vont s’en tirer à bon compte.

A deux conditions, il faut que les pays développés s’approvisionnent essentiellement sur le marché des pays pauvres, notamment en Afrique et que le prix de la tonne de carbone soit incitatif. Par le passé, le prix s’est effondré et n’a pas généré suffisamment de quoi faire face aux effets du climat. Le Bénin aurait fait mieux valoir son potentiel écosystème forestier si le projet  » dix millions d’âmes, dix millions d’arbres, présenté à Paris à la COP 21 et apprécié n’avait pas été mal conduit et jeté dans les poubelles par la suite. A quoi devons-nous, nous attendre désormais ?

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