La deuxième journée a été ouverte par Monsieur Ajay BANGA’S, Président du Groupe de la Banque Mondiale qui animé la conférence de la société civile et a profiter de féliciter toutes les Organisations Non Gouvernement qui ont répondu à leur invitation et qu’ils impactent positivement dans leur communauté prônant le développement durable. Il a expliqué sur les processus de financement des ONG pour lutter contre la crise climatique et continuer la sensibilisation auprès de la communauté à promouvoir l’agroécologie et l’agriculture intelligente.
Les réunions en parallèle se multiplient, mais le pays Barbados prend la présidence du Forum des Personnes Vulnérables au Climat / Ministres des Finances du V20 celle des ministres de l’Économie et des finances. L’allocation des différents pays présent ont exposé tour à tour, mais tous leur discours étaient focus sur le changement climatique. Monsieur Mamady Aminata TOURE, Président/Fondateur de l’organisation Community Initiatives For Peace And Development (CIPAD International) et Point Focal de l’Économie Sociale et Solidaire en Guinée, a représenté la République de Guinée au 13ème Dialogue Ministériel V20.
Nous sommes unis dans notre appel à un changement transformateur du système financier mondial. Nous sommes témoins du manque de voix collective et de représentation des États vulnérables au climat dans la prise de décision financière mondiale. La politique est dominée par les pays riches et/ou les grands pays qui ignorent le fait que les impacts de plus en plus désastreux du changement climatique aggravent notre situation d’endettement, augmentent le coût du capital et dévastent nos infrastructures. Le bilan de l’inaction est tel qu’il pousse nos nations vers un point de basculement, où notre stabilité économique, sociale et écologique est en danger. L’architecture financière internationale et les cadres réglementaires doivent être repensés de toute urgence pour protéger la limite de 1,5°C fixée par l’Accord de Paris. La simple survie ne suffit pas. Ensemble, nous affirmons l’objectif de justice climatique, de responsabilités communes mais différenciées et de capacités respectives (CBDRRC), que nous réaliserons grâce à la prospérité climatique de nos nations et de nos peuples, et pour accroître la sensibilité mondiale aux défis auxquels nous sommes confrontés et à la nécessité de protéger la planète et les peuples.
- LES RÈGLES DU JEU DOIVENT CHANGER,
Pour construire un système financier mondial plus réactif, plus juste et plus inclusif, nous appelons à :
- Une Voix Plus Forte dans le Système Financier Mondial : Le programme international de réforme financière doit amplifier la voix et la participation des pays en développement vulnérables au climat. Nous appelons à la reconnaissance du CVF aux Nations Unies et au V20 en tant que Groupe Intergouvernemental Officiel au sein des Institutions de Bretton Woods par les Assemblées Annuelles du FMI et de la Banque Mondiale en octobre 2024, sans préjudice du droit de chaque pays membre du CVF à participer à titre national. Nous appelons également le V20 à devenir observateur auprès du Groupe de travail sur l’architecture financière internationale du G20.
- Un FMI plus représentatif : Une nouvelle formule de quotes-parts pour le FMI doit intégrer les besoins des économies vulnérables au changement climatique d’ici la fin de la 17ème Revue Générale des Quotes-parts. La revue de l’actionnariat de la Banque Mondiale 2025 est une occasion importante d’accroître la voix et la représentation des économies en développement en tant que groupe au sein du conseil d’administration de la Banque Mondiale afin de refléter de manière appropriée leur rôle accru dans le paysage économique mondial et nous appelons les actionnaires de la Banque Mondiale à rendre sa gouvernance plus représentative.
Nous sommes déterminés à travailler ensemble pour voir se concrétiser des changements clés dans, entre autres, les domaines suivants :
- Cadres de concessionnalité et éligibilité au financement : Les cadres de confessionnalité actualisés doivent aller au-delà du revenu national brut (RNB) par habitant et doivent prendre en compte la vulnérabilité climatique, le capital naturel et la conservation de la biodiversité pour que l’architecture soit véritablement adaptée au climat.
1.4 Des valorisations précises : La communauté financière internationale, en particulier les agences de notation et le secteur de la réassurance, doivent cesser d’émettre des primes de risque injustes et fournir à la place des valorisations précises en augmentant leur transparence sur les méthodologies et les données.
1.5 Protéger les pays vulnérables au climat de la procyclicité des changements de notation de crédit : Nous appelons le G20 à fournir une voie pour contrer le risque de dégradation de la notation de crédit qui survient souvent lors de difficultés macroéconomiques qui aggravent une situation déjà aggravée.
1.6 Plans de prospérité climatique (CPP): Nous appelons la communauté internationale à fournir des ressources pour que nous puissions pleinement soutenir et mettre en œuvre les CPP en tant que pipelines d’investissement pour des projets résilients, à faibles émissions de carbone et à zéro émission nette dans les États membres du V20. Notre programme de prospérité climatique démontre qu’il n’est pas nécessaire de faire des compromis entre la stabilité climatique et la réalisation des objectifs de développement durable.
Les ministres des finances et de l’économie doivent poser le problème du changement climatique à leur chef d’État pour plus d’action pour la baisse de la température à 1,5 degré Celsius.