Projet Simandou 2040 : Un contrat monumental révélateur de l’ambition guinéenne.

Le projet Simandou, souvent considéré comme le plus grand projet minier intégré au monde, est récemment devenu un sujet de débat après l’interview récente, audacieuse du Ministre Directeur de la Présidence de la République de Guinée, M. Djiba Diakité , affirmant que le contrat pourrait atteindre 14 kilomètres. Cette affirmation a suscité scepticisme et curiosité, mais elle mérite d’être examinée de près.

Une mesure éclairante.
Pour comprendre cette assertion, il est crucial de savoir que la mesure de 14 km ne se réfère pas à la longueur physique d’un document, mais à l’alignement des lignes de texte. En effet, un contrat de cette envergure est un véritable monument de documentation, englobant des études, des stipulations et des clauses essentielles pour un projet d’une telle complexité.

Estimation des dimensions.
Pour illustrer cette idée, voici une estimation :
1-Longueur moyenne d’une ligne de texte : Environ 15 cm sur une page A4.
2-Lignes par kilomètre : 1 km = 100 000 cm, soit environ 6 667 lignes.
3-Total de lignes sur 14 km : 6 667 lignes/km × 14 km = 93 338 lignes.
4-Mots par ligne: En moyenne, environ 10 mots.
5-Total de mots : 93 338 lignes × 10 mots = 933 380 mots.
Ainsi, un document de 14 kilomètres pourrait contenir près de 1 million de mots, soit environ 3 100 pages au format A4.

Un projet aux enjeux majeurs.
Le projet Simandou représente un enjeu économique et stratégique crucial pour la Guinée. Avec des réserves de minerai de fer parmi les plus importantes au monde, il pourrait transformer le paysage économique du pays, générer des milliers d’emplois et attirer des investissements étrangers. La documentation exhaustive qui entoure ce projet est donc essentielle pour garantir la transparence et la conformité aux normes environnementales et sociales.

Importance d’une communication précise.
Il est primordial que les médias et les commentateurs abordent ce sujet avec rigueur. Un document aussi volumineux ne doit pas être minimisé ou mal interprété. La complexité des négociations et des études d’impact nécessite une attention particulière.

Dans une interview récente, du ministre Djiba Diakité sur la longueur du contrat Simandou n’est pas une exagération, mais une indication claire de l’ambition de la Guinée de tirer parti de ses ressources naturelles. Ce projet engage le pays vers un développement durable et inclusif. Au lieu de céder à la confusion, adoptons une approche éclairée face à un projet qui pourrait redéfinir l’avenir de la Guinée.

Cellule Communication.