Longtemps attendu par les acteurs et grandes décideurs dans le domaine l’environnement, la conférence de l’ONU sur la biodiversité s’est ouvert mercredi, 07 Décembre à Montréal, au canada. L’évènement international connait la présence des représentants de 190 pays du monde, avec pour toile de fond les questions liées à la biodiversité. Défi colossal : conclure en deux semaines un accord historique, la “dernière chance” de sauver les espèces et les milieux naturels d’une destruction irréversible.
Les délégués venus de partout dans le monde y séjournent jusqu’au 19 décembre pour adopter un nouveau cadre mondial décennal pour sauvegarder la nature et ses ressources indispensables à l’humanité.
Dans son discours, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a déclaré : « nous faisons la guerre à la nature ».
Pour lui, « La déforestation et la désertification créent des friches d’écosystèmes autrefois florissants. Notre terre, notre eau et notre air sont empoisonnés par les produits chimiques et les pesticides, et étouffés par les plastiques. Notre dépendance aux combustibles fossiles a plongé notre climat dans le chaos ». « La production et la consommation non durables font monter en flèche les émissions et dégradent notre terre, notre mer et notre air », a-t-il ajouté.
Un million d’espèces sont menacées d’extinction, un tiers des terres sont gravement dégradées et les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et le changement climatique accélèrent la dégradation des océans.
“L’humanité est devenue une arme d’extinction massive”, a tonné mardi le secrétaire général de l’ONU, lors du lever de rideau du sommet, à cause de “notre appétit sans limite pour une croissance économique incontrôlée et inégale”.
Cette COP15, sœur jumelle, dans l’ombre, des COP sur le climat, est “notre chance d’arrêter cette orgie de destruction”, a-t-il déclaré. Mais les négociations patinent depuis trois ans.
Il s’agit de concrétiser un accord d’une vingtaine d’objectifs, dont le principal vise à protéger 30% des terres et des mers. D’autres prévoient la restauration des milieux naturels, la réduction des pesticides, la lutte contre les espèces invasives, ou les conditions d’une pêche et d’une agriculture durables.
A suivre…
Souce: avenirguinee.org.