La convention a été signée le 17 octobre par la cheffe de la délégation de l’UE en Guinée et le ministre de la Coopération internationale, illustrant ainsi l’engagement de l’UE à soutenir les populations guinéennes. « Ce ne sont pas de simples promesses, mais une réalité tangible pour chaque citoyenne et citoyen. Notre mission est claire : éradiquer la pauvreté, promouvoir le développement économique durable et garantir l’accès à des services essentiels. Nous renforçons cet engagement à travers ces quatre programmes ciblant des domaines cruciaux tels que la santé, la création d’emplois, l’assainissement et la lutte contre la traite des êtres humains », a déclaré Jolita Pons, la représentante de l’UE.
Les conventions ont été paraphées en présence de plusieurs ministres, dont le ministre de la Santé, Dr Oumar Diouhé BAH, et la ministre du Commerce, Dre Diaka SIDIBE, ainsi que d’autres responsables de la délégation de l’UE et du gouvernement guinéen.
Les quatre programmes financés sont :
1. Programme d’appui au secteur de la santé (PASS GUI) : Avec un budget de 20 millions d’euros, il vise à développer la couverture santé universelle à travers des réformes dans la gouvernance, les médicaments et les ressources humaines, ainsi qu’à établir une expérience pilote d’assurance maladie universelle.
2. Programme SANITA+ : Doté de 46 millions d’euros, il est consacré à l’aménagement du territoire, à l’eau potable et à l’assainissement urbain. Son objectif est de consolider la gestion des déchets solides et d’assurer la réalisation de la première phase du Schéma directeur d’assainissement et d’eau potable pour le Grand Conakry.
3. Programme TRANSFORM : Avec un budget de 10 millions d’euros, ce programme vise à créer des emplois décents et verts en développant des entreprises à fort potentiel de croissance, tout en soutenant les initiatives de verdissement et les modèles d’entreprise circulaires dans les systèmes agroalimentaires.
4. Programme de Réintégration et de Gestion des migrations : D’un montant de 28 millions d’euros, il aborde la migration irrégulière sous tous ses aspects, en luttant contre les réseaux de trafic et en sensibilisant les populations, tout en améliorant la réintégration socio-économique des migrants de retour.
Le ministre NABE a souligné que ce nouveau paradigme de coopération favorise une collaboration directe entre les agences d’exécution et les administrations bénéficiaires, visant à optimiser l’efficacité des actions. Ces conventions de financement représentent une étape clé du Programme indicatif multiannuel (2021-2027), et une revue à mi-parcours permettra d’évaluer les progrès et d’ajuster les actions en fonction du Programme national de développement SIMANDOU 2040.
Amadou DIALLO Pour Groupe Média Afriquenvironnement.com