Conakry, 16 septembre 2024,
La Déclaration de Madame Djami DIALLO, la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable.
En cette Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, la Guinée réaffirme son engagement envers la préservation de cette barrière vitale. Aujourd’hui, nous célébrons les succès collectifs réalisés grâce au Protocole de Montréal, un traité international clé dans la réduction des substances nocives pour la couche d’ozone.
Le thème de cette année, « Protocole de Montréal : Faire progresser l’action climatique », met en lumière les avancées importantes de cette convention dans la lutte contre le changement climatique, soulignant qu’une coopération mondiale et une volonté politique déterminée permettent des progrès notables.
La couche d’ozone : un bouclier indispensable
La couche d’ozone, qui protège contre les rayons ultraviolets nocifs du soleil, est cruciale pour notre santé et pour les écosystèmes. Sa dégradation expose à des risques graves tels que le cancer de la peau, les cataractes, et des perturbations écologiques. La Convention de Vienne (1985) et le Protocole de Montréal (1987), adoptés sous l’égide des Nations Unies, ont structuré notre lutte contre ces menaces. La Guinée a ratifié ces accords en 1992, affirmant son engagement à réduire les substances nocives pour l’ozone.
Les actions de la Guinée pour préserver l’ozone
La Guinée a mis en place un plan stratégique pour la gestion des fluides frigorigènes, fondé sur trois axes principaux :
Sensibilisation et formation : Informer le public et former les professionnels, y compris les techniciens de froid et les agents des douanes, sur les dangers des substances destructrices de l’ozone.
Réduction de la consommation : Créer un cadre pour diminuer progressivement l’utilisation de ces substances jusqu’à leur élimination totale.
Surveillance des importations : Mettre en place un système de contrôle rigoureux pour les produits importés susceptibles de nuire à la couche d’ozone.
Initiatives remarquables pour 2024
Pour marquer cette journée, le ministère de l’Environnement met en œuvre plusieurs actions concrètes :
Détection des fuites de gaz potentiellement dangereux.
Contrôle de la qualité des fluides frigorigènes.
Récupération des fluides à l’aide de technologies avancées.
Ces initiatives visent à renforcer la protection de la couche d’ozone et à garantir un avenir plus sain pour les générations futures.
Perspectives d’avenir
Bien que des signes encourageants de reconstitution de la couche d’ozone soient visibles, il est crucial de poursuivre nos efforts. L’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal, ciblant les hydrofluorocarbures (HFC) responsables du réchauffement climatique, constitue un pas supplémentaire dans la lutte contre le changement climatique.
Un appel à l’action
En cette Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, renouvelons notre engagement pour sa préservation. La santé des populations et des écosystèmes en dépend. Au nom du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, et du Premier ministre, je remercie chaleureusement nos partenaires techniques et financiers – le Fonds multilatéral, l’Organisation des Nations Unies pour l’environnement, et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel – pour leur soutien précieux dans cette mission essentielle.
Amadou DIALLO pour Groupe Média Afriquenvironnement.com
Tel: 622 65 75 35