Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation du Mali, était à la tribune des Nations unis samedi 28 septembre. C’était à l’occasion de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Le porte-parole du gouvernement a réaffirmé la détermination du Mali à défendre son intégrité territoriale face aux interventions extérieures.
Le thème de cette session était « ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la promotion de la paix, du développement durable et de la dignité humaine pour les générations pressentes et futures ».
Sans détour, le ministre d’État, de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement a mis l’accent sur les événements qui ont conduit à la déstabilisation actuelle de la région.
Le porte-parole du gouvernement malien a rappelé les grands chantiers entrepris par les autorités maliennes depuis leur arrivée au pouvoir. Il s’agit, notamment de l’équipement et de la réorganisation des forces de défense et de sécurité.
Dénonciation de l’ingérence extérieure
S’agissant du processus de la transition politique, le ministre d’État a rappelé que le peuple malien a choisi de mener des reformes politiques avant d’organiser les élections. Selon lui, ce choix est issu des recommandations des assises nationales de la refondation.
Sur le plan de la lutte contre l’insécurité, Colonel Abdoulaye Maiga a affirmé que les Forces de Défense et de Sécurité maliennes, de manière autonome continuent d’engranger des résultats sur le terrain de la lutte contre le terrorisme.
Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, les groupes terroristes ont été sérieusement affaiblis et les Forces de Défense et de Sécurité sont déployées sur l’ensemble du territoire national.
Le ministre Maiga a également dénoncé l’ingérence des autorités algériennes dans les affaires intérieures du Mali.
« Un discours mesuré »
Pour des analystes politiques, le discours du porte-parole du gouvernement malien est en phase avec les réalités nationales. N’Golo Diarra estime que tout ce qui a été dénoncé à New York, notamment les cas des violations des textes en matière des relations internationales, doit être entendu et soutenu par la communauté internationale.
Notre correspondant depuis Casablanca/Maroc:
M. Ben Aboubacar DIAWARA Pour Groupe Média Afriquenvironnement.com
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