Le 11 octobre 2024, une manifestation à KoonKoï a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Les jeunes du village s’étaient mobilisés pour protester contre une société chinoise accusée de détruire leurs terres agricoles.
Mobilisation des jeunes
Dès le matin, les manifestants ont repéré des machines en fonctionnement et ont demandé l’arrêt des activités, signalant que cela menaçait leur subsistance. Bien qu’ils aient obtenu un cessez-le-feu, ils ont choisi de rester sur place pour garantir le respect de cette décision.
Intervention violente
Malgré la situation calme, des forces de sécurité sont intervenues avec des gaz lacrymogènes et des tirs. Surpris, les manifestants ont réagi en lançant des pierres. Cette répression a entraîné des blessures, dont celle d’un manifestant, ainsi que l’arrestation de Sekou Diakité.
Inquiétude persistante
Bien que le calme soit revenu, les habitants restent inquiets. Ils demandent une intervention des autorités pour protéger leurs terres. « Nous ne voulons pas de violence, juste défendre nos droits », déclare Karifa Dansoko. La tension à KoonKoï demeure, et les habitants craignent de nouvelles escalades si aucune action n’est prise.
Amadou DIALLO Pour afriquenvironnement.com